les dimanches

GROS COUP DE GUEULE....

ouverture des magasins les dimanches...
pourquoi les gens ne pourraient pas s'organiser pour faire leurs courses en semaine ou le samedi, on va arriver a un point ou les magasins seront ouverts 7 jours sur 7, et 24h/24....

je suis passée hier soir dans l'hyper pres de chez moi pour vérifier mes dires....: la majorité des gens avaient des charoits pleins, et continuaient leurs courses, malgres l'annonce de fermeture, et l'extinction des lumieres:!

ça me met hors de moi!

qu'ils ne me disent pas qu'ils n'ont pas le temps soit en semaine, ou plus tot dans la journée!

que dire des nocturnes de certains magasins, et des dimanches...

et je vais continuer mon enquete, quitte a interroger certains clients

trouvé sur le site de la cfdt:


Aline Levron, secrétaire nationale responsable du pôle commerce à la fédération des Services« Les ouvertures dominicales doivent passer par des accords territoriaux »

Que pense la fédération des Services des conditions d’ouverture dominicale des grandes surfaces ?
La CFDT ne veut pas d’une loi sans concertation. La problématique des dimanches travaillés est différente selon les territoires. La question ne se pose pas de la même façon en Creuse ou en Ile-de-France. Cela ne peut donc passer que par des négociations, territoire par territoire. Je rappelle que cette mesure a également un impact sur l’emploi. Renaud Dutreil, alors ministre du Commerce, estimait que l’ouverture des grandes surfaces le dimanche allait détruire 200 000 emplois dans le petit commerce. Et le débat actuel occulte le fait que la grande distribution a déjà la possibilité d’ouvrir dix jours fériés dans l’année et cinq dimanches par an.

Quelles sont les revendications de la fédération pour compenser ces jours travaillés supplémentaires ?
Nous demandons des contreparties pour l’ensemble des conventions collectives du commerce. Actuellement, seules cinq conventions, sur les quarante que compte la branche, en proposent. Nous demandons la réduction de la précarité par la revalorisation des contrats à temps partiel, des revalorisations salariales, la mise en place de garde d’enfants sur les zones commerciales, la prise en compte de la sous-traitance. Les employés acceptent de travailler le dimanche car c’est pour eux la seule solution pour améliorer leur pouvoir d’achat. La notion de volontariat n’existe pas dans ces conditions. D’ailleurs, un sondage récent confirme qu’une majorité de salariés ne souhaite pas travailler le dimanche.

N’y a t-il pas une pression du consommateur, qui ne peut pas toujours faire ses achats en semaine ?
Les clients sont quelque peu schizophrènes. Ils souhaitent ces ouvertures, mais ils ne voudraient pas être à la place de ces salariés. En revanche, il existe une spécificité en région parisienne. Le gouvernement aussi manque de logique. Les grandes surfaces concernées sont souvent inaccessibles en transport en commun. Il y a une certaine contradiction, après les bonnes intentions du Grenelle de l’environnement, à prendre des mesures qui renforcent l’utilisation de transports individuels.

Quelle réaction envisage la fédération ?
Nous envisageons des actions, mais le commerce n’est pas seul concerné. Les entreprises de sous-traitance, dans les secteurs de la sécurité et de la propreté, la production agroalimentaire, les usines d’abattage, les transports sont également impactés par l’extension de l’ouverture des commerces. Sans oublier les gardes d’enfants. Tous les salariés n’ont pas un membre de leur famille à proximité. Et les modes de garde prendraient une bonne partie du supplément de salaire. C’est tout un choix de société qui est devant nous.

Concernant les caisses automatiques, quel bilan tires-tu de l’opération de sensibilisation menée cette année ?
Notre opération « Sans borne automatique, merci » a fait bouger les acteurs de la grande distribution. Un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences doit être négocié début 2008. Il devra cibler les employés de caisses considérés comme sensibles et mettre en place des formations pour les orienter vers d’autres métiers, et leur garantir un emploi.

Quel retour font les employés sur le fonctionnement de ces caisses ?
Elles sont souvent en panne. Mais ne nous faisons aucune illusion, les enseignes trouveront le moyen de les fiabiliser. Ce qui nous inquiète particulièrement, ce sont les puces RFID, qui ont déjà un impact sur la logistique et la mise en rayon, en attendant les chariots dits « intelligents ».

Propos recueillis par Frédéric Delaporte © CFDT

honnetement dans mon magasin y en a plein qui sont content qu'on ouvre car payé double + on récupère donc les étudiants se jettent dessus. Le problème est plutot pour ceux qu'on "force" plus ou moins à travailler, ce qui est mon cas par exemple. On est pas beaucoup à savoir faire l'accueil, et les anciennes ne veulent pas travailler les dimanche et jours feriés donc on est que 2, une le matin une l'après midi si on veut pas on se retrouve comme par hasard de fermeture pendant 3 mois ou avec des horaires pourris. D'ailleurs on nous demande pas, c'est dimanche tu travailles point. Heureusement on n'ouvre pas tous les dimanches.

Mais comme tu dis si les gens ne venaient pas, on n'ouvrirait pas, moi je refuse daller dans un magasin le dimanche je cautionne pas, et encore moins à la fermeture!!
Car en général dimanche et jours feriés, on n'a personne jusqu'a 18h, et à 18h un monde fou et on ferme à 19h45 au lieu de 19h parce que les gens finissent tranquillement leurs courses, flanent, et se fichent qu'on ai envie de rentrer chez nous!

et oui, comme tu dis, le travail "volontaire" n'est plus d'actualité!

et meme ceux qui font ça pour l'argent n'ont pas tellement le choix!

donc...............je boycotte! mais bon, je ne suis qu'une goutte d'eau parmis la masse de français prets a aller faire les magasins dimanches, jours feriés, et nuits!!!!

j'en ai rencontrée une une fois, une dame qui m'a dit scandalisée "quoi? vous etes ouverte dimanche??""je viendrais pas c'est scandaleux!"
je lui ai dit merci! malheureusement c'est une goutte d'eau...

je benni cette femme! c'est tellement rare!!!

moi, c'etait plus souvent: "comment ça, vous n'etes pas ouverts le dimanche??? "
ou encore: "de toute façon, vous etes ouverts le dimanche" une affirmation, le mec etait sur de lui!!! (euh...je travaille la monsieur, donc je suis un peu au courant: on est fermés!)

il faut dire aussi aux gens qui nous soutiennent en disant qu'il ne faut pas qu'on travaille le dimanche que si les hyper ouvrent le dimanche, il n'y a pas seulement les caissières qui devront travailler mais aussi les personnes en rayon, à la boucherie, la charcuterie, à la poissonnerie... faut pas les oublier non plus!

ah non! car leur boulot n'est pas plus facile!!!!

souvent on nous fait croire que les gens qui veulent bosser le dimanche ils le font parce qu'ils en ont vraiment envie et qu'on ne leur a pas forcé la main

il y a vraiment des gens qui n'ont pas le temps de faire leur course en semaine (ils rentrent tard ou ont une vie mouvementée)

on a toujours le temps.... comment faisaient t'ils avant? quand c'etait moins une societé de consommation, que c'etait fermé?

et bien:
-on faisait ses courses pour le mois, en prévoyant, et en ajustant de temps en temps,
-on ne priviligiais pas les loisirs (attention, je ne dis pas qu'il ne faut pas s'amuser, mais on peut toujours le faire APRES)
-et aussi: les gens se respectaient! oui, ils pensaient a tout le personnel qui devait se lever pour satisfaire leur envie d'acheter!

exactement... d'ailleurs en parlant de ça je travaille le 15 aout, alors que je ne voulais pas...

De toute façon je comprend tout à fait les mères de famille avec des gros chariots, surtout qu'en général elles viennent le matin ou a une heure raisonnable (ou les pères)

Ceux qui m'enervent c'est ceux qui viennent parce qu'ils ne savent pas quoi faire, en rentrant de la plage ou de la promenade, ou du repas de famille et qui n'ont pas envi de rentrer chez eux de suite, c'est à dire les 3/4 des gens, parce que eux ils arrivent à la fermeture!